L’assurance-vie : Comment ça fonctionne ?
L’assurance-vie est un produit d’épargne très populaire en France. Pourquoi un tel engouement ? Sa flexibilité, son adaptabilité et la liberté qu’elle offre à ses souscripteurs y sont pour beaucoup. Pourtant, savez-vous réellement comment fonctionne ce produit d’épargne incontournable ? Pas de souci, nous sommes là pour tout vous expliquer.
Qu’est-ce que l’assurance-vie ?
L’assurance-vie est un produit d’épargne à moyen et long terme qui sert à accumuler et faire fructifier son capital, que ce soit pour son propre bénéfice ou pour celui de ses proches. À l’échéance du contrat, vous ou les bénéficiaires que vous avez désignés (ou vos héritiers en cas de décès) recevrez les sommes investies, majorées des éventuels gains et diminuées des frais.
Durée d’une assurance-vie
Avant de souscrire un contrat d’assurance-vie, il est essentiel de comprendre sa durée. Contrairement à de nombreux autres produits financiers, il n’y a pas de durée légale pour un contrat d’assurance-vie. La fin du contrat peut survenir au décès de l’assuré, lors de la décision de clôture du contrat par l’assuré (en effectuant un rachat total), ou à une date butoir définie si vous l’avez ainsi décidé.
Fiscalité des contrats d’assurance-vie : avantages et inconvénients
La fiscalité de l’assurance-vie a évolué. Avant 2018, plus le contrat était ancien, plus la fiscalité était avantageuse. Toutefois, même après ces changements, l’assurance-vie reste fiscalement avantageuse, en particulier après 8 ans de détention du contrat.
- Impôt sur le revenu : Vous ne paierez d’impôt sur les intérêts générés que lorsque vous effectuerez des retraits. Plus tôt vous retirez, plus l’impôt peut être élevé.
- Prélèvements sociaux : Ils varient en fonction des supports d’investissement. Les fonds en euros des contrats multisupports sont soumis à des prélèvements chaque année.
- Imposition de la rente viagère : Si vous optez pour une rente viagère, une partie est ajoutée à votre revenu imposable.
Fonctionnement de l’assurance-vie en cas de décès
La rédaction de la clause bénéficiaire est cruciale pour gérer au mieux votre assurance-vie et respecter vos dernières volontés. Les bénéficiaires désignés dans cette clause sont les personnes qui recevront les sommes investies en cas de décès de l’assuré.
- Bénéficiaires de premier rang : Si le bénéficiaire de premier rang décède, le capital est transmis aux bénéficiaires de second rang.
- Prévoir tous les scénarios : La clause bénéficiaire anticipe des situations tragiques comme le décès de bénéficiaires avant l’assuré. Il est conseillé de nommer les bénéficiaires par leur statut plutôt que leur nom pour éviter des erreurs.
Taux de l’assurance-vie
Le taux de rendement de l’assurance-vie évolue d’année en année. En 2020, il était d’environ 1,1% pour les fonds en euros. Cette tendance devrait se maintenir en 2021, avec des taux similaires. Cependant, le rendement réel dépendra de l’inflation annuelle.
Épargner en vue de la retraite
L’assurance-vie reste un excellent choix pour préparer sa retraite. Elle vous permet d’épargner sur le long terme, mais la patience est essentielle. Il est recommandé de ne pas toucher à votre épargne avant l’âge de la retraite. De plus, l’assurance-vie génère des intérêts en fonction des options de gestion et des supports que vous avez choisis.
Plafond de l’assurance-vie
Malgré sa souplesse, l’assurance-vie est soumise à des règles fiscales. La fiscalité varie en fonction de la date des versements, de l’âge et de la durée du contrat. En 2017, de nouvelles règles sont entrées en vigueur. L’option entre l’impôt sur le revenu et le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) est offerte aux souscripteurs pour les versements effectués à compter du 27 septembre 2017. L’âge du souscripteur, le montant des versements, et la durée du contrat influent également sur la fiscalité.
En résumé, l’assurance-vie est un outil d’épargne puissant et polyvalent, mais il est essentiel de bien comprendre son fonctionnement, sa fiscalité et les implications de la clause bénéficiaire pour en tirer le meilleur parti. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter un conseiller financier.